... mais l'art est difficile (Philippe Néricault dit Destouches, 1680-1754)
samedi 27 août 2011
Spin
Spin est bien plus qu’un roman de science-fiction et son résumé a un caractère trivial que le livre n’a pas. Un soir d’octobre, trois adolescents, Jason et Diane (frère et sœur jumeaux) et leur meilleur ami Tyler (le narrateur), sortent dans le jardin pour observer les étoiles. C’est à ce moment que la Lune et les étoiles disparaissent. Les Terriens comprennent peu à peu que leur planète est ralentie par rapport au système solaire et à la galaxie, une année passée sur Terre équivalent à cent millions années réelles… Si les étoiles ont disparu, c’est que la Terre est protégée par une « membrane » de l’exposition trop intense au soleil qu’entraînerait ce ralentissement. Le roman suit pendant plusieurs dizaines d’années les trois personnages, et Jason, compte tenu de son intelligence hors norme, se trouvera en première ligne dans la course que doit mener la Terre pour répondre à deux questions : Quelles forces ont ralenti la Terre et mis en place cette « membrane » ? Que faire pour éviter l’apocalypse, la Terre se rapprochant inéluctablement du soleil, ce qui était prévu au bout de quelques milliards d’années mais doit maintenant survenir en 40 à 50 années terriennes ?
Ce roman de Robert Charles Wilson, découpé de façon originale et écrit sans longueur, traite en fait avant tout des rapports humains. Il permet de s’interroger, entre autres, sur les différentes manières de gérer une famille pathologique, sur les différentes attitudes humaines face à la perspective de la fin du monde et sur ce qu’il faut attendre du gouvernement américain en temps de crise… Un très bon roman, qui a obtenu le prix Hugo en 2006 et le Grand Prix de l'Imaginaire (catégorie Roman étranger) en 2007.
Ma note : 3/4 (très bien)
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