mercredi 30 décembre 2009

Malavita encore


Tonino Benacquista a heureusement écrit une suite au génial Malavita. Malavita encore permet de retrouver la famille Manzoni ainsi que l'agent Tom Quint du FBI. On se régale tout au long du roman et on apprécie, de nouveau, le style et le talent de scénariste de Tonino Benacquista. On essaie de deviner où il veut nous emmener car cela paraît a priori simple compte tenu du caractère typé des personnages. Mais il construit son puzzle patiemment et on est régulièrement surpris. Un vrai bonheur.

Ma note : 3/4 (très bien)
La note de A : 4/4 (exceptionnel)
La note de N : 3/4
  
Mise à jour le 13/06/2010
 

dimanche 27 décembre 2009

Mars la Rouge


Kim Stanley Robinson est un auteur américain né en 1952. Sa trilogie sur Mars a reçu de nombreux prix littéraires de science fiction : Mars la Rouge a remporté le prix Nebula et le British SF Award en 1993, Mars la Verte les prix Hugo et Locus 1994 et Mars la Bleue les prix Hugo et Locus 1997. J'étais donc plutôt confiant lorsque j'ai acheté Mars la Rouge.

Cela commence assez mal, avec une première partie, La nuit du festival, confuse et peu crédible, décrivant l'immense bulle transparente recouvrant la première agglomération construite à la surface de Mars. Le communautarisme des différentes nations présentes semble exacerbé. Mais - Ouf ! - nous étions probablement projetés à la fin du livre car la 2ème partie reprend les choses au début. Cependant, j'ai trouvé la description des relations difficiles entres les 100 premiers explorateurs en voyage pour Mars (cinquante hommes et cinquante femmes : trente-cinq Américains, trente-cinq Russes plus trente autres venus de diverses nations) sans intérêt et anachronique. Je me suis arrêté à la page 72 (sur 663).

Ma note : -1/4 (pas pu lire)

vendredi 25 décembre 2009

Les poupées russes


Cédric Klapisch a donné une suite à l'Auberge espagnole, sortie en juin 2005. Le film Les poupées russes nous permet de retrouver Xavier 5 ans plus tard (il a maintenant 30 ans) ainsi que ces amis de Barcelone. Nous sommes plongés dans les problèmes des trentenaires et... rien n'est simple ! Notamment les histoires de coeur. Le suspens dure jusqu'au bout : Qui sera la "vraie" petite amie de Xavier ?

P.S. : Je viens de regarder la bande annonce sur Allociné, qui ne donne pas la réponse à cette question. Mais, si vous n'avez pas encore vu le film, il vaut mieux éviter car elle vous auriez moins de surprises.

Ma note : 3/4 (très bien)
 

jeudi 24 décembre 2009

Les Arts


Selon Wikipedia (Classification des arts), la liste suivante se trouve bien établie à la fin du XXème siècle et stabilisée à neuf à l'image du nombre des Muses antiques :
- 1er art : l'architecture
- 2e art : la sculpture
- 3e art : la peinture
- 4e art : la musique
- 5e art : la poésie
- 6e art : la danse, le mime, le théâtre et le cirque, aujourd'hui les « arts vivants »
- 7e art : le cinéma
- 8e art : la radiodiffusion, la télévision et la photographie, regroupées en « arts médiatiques »
- 9e art : la bande dessinée

(Photo de Phototouring)
  

mercredi 23 décembre 2009

Prix littéraires de science fiction

  
Les romans de science fiction ont aussi leur prix littéraires. Voici quelques liens pour retrouver les meilleurs livres de SF :
- La page "Prix littéraires de science fiction" de Wikipedia (fr).
- Les plus célèbres prix anglophones sont les prix Hugo (page sur Wikipedia fr), Nebula (page sur Wikipedia fr et site officiel) et Locus (page sur Wikipedia en et site officiel).
- Une dizaine de prix francophones sont actuellement en activité : les Grand Prix de l'Imaginaire, Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois, Prix Bob-Morane, Prix Boréal, Prix Imaginales, Prix Julia Verlanger, Prix Merlin, Prix Pépin, Prix Rosny aîné et Prix Solaris (http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_litt%C3%A9raires_de_science-fiction).

J'ai lu :
- Spin de Robert Charles Wilson (Prix Hugo 2006 et Grand Prix de l'Imaginaire, catégorie Roman étranger en 2007) : 3/4 (très bien)
- Ilium de Dan Simmons (Prix Locus 2004) : 4/4 (exceptionnel)
- Harry Potter et la Coupe de feu (Harry Potter and the goblet of fire) de J. K. Rowling (Prix Hugo 2001) : 4/4
- Cryptonomicon de Neal Stephenson (Prix Locus 2000) : -1/4 (pas pu lire)
- La Paix éternelle (Forever Peace) de Joe Haldeman (Prix Hugo et Prix Nebula 1998) : 1/4 (moyen)
- L’éveil d’Endymion (The Rise of Endymion) de Dan Simmons (Prix Locus 1998 et Prix Ozone du Roman de science-fiction étranger 1999) : 4/4
- La Voie terrestre (Down the bright way) de Robert Reed (Grand Prix de l’Imaginaire du roman étranger 1995) : 2/4 (bien)
- Xénocide (Xenocide) de Orson Scott Card (Prix « Cosmos 2000 » 1994) : 3/4
- Mars la Rouge (Red Mars) de Kim Stanley Robinson (Prix Nebula 1993) : -1/4
- La chute d’Hyperion (The fall of Hyperion) de Dan Simmons (Prix Locus 1991) : 4/4
- Hypérion (Hyperion) de Dan Simmons (Prix Hugo et Locus 1990, Prix « Cosmos 2000 » 1992) : 4/4
- La Voix des morts (Speaker for the dead) de Orson Scott Card (Prix Nebula 1986, Prix Locus et Hugo 1987, Prix « Cosmos 2000 » 1988) : 3/4
- Les voies d’Anubis (The Anubis gates) de Tim Powers (Prix Apollo 1987) : 2/4
- La stratégie d’Ender (Ender’s game) de Orson Scott Card (Prix Nebula 1985 et Prix Hugo 1986) : 4/4
- Fondation foudroyée (Foundation’s edge) de Isaac Asimov (Prix Locus et prix Hugo 1983) : 2/4
- L'Enchâssement (The embedding) de Ian Watson (Prix Apollo 1975) : 3/4
- Dune de Frank Herbert (Prix Nebula 1965 et Prix Hugo 1966) : 3/4
- Le Vagabond (The wanderer) de Fritz Leiber (Prix Hugo 1965) : 2/4

Mise à jour : 27/02/2012.
   

dimanche 13 décembre 2009

L'Auberge espagnole


Ce film de Cédric Klapisch, sorti en 2002, est devenu un classique et le terme ne s'emploie plus pour "un lieu ou une situation où l'on ne trouve que ce que l'on a apporté" mais pour décrire l'ambiance internationale vécue lors des stages européens Erasmus. L'histoire de l'Auberge Espagnole est attachante et on passe un très bon moment avec Xavier (Romain Duris, qui fait moins que les 27 ans qu'il avait alors) et ses colocataires de Barcelone. La réalisation est originale avec une caméra qui suit le visage de Romain Duris au plus prêt et un écran parfois découpé en mosaïque. Le film est également très intéressant pour les acteurs qui y jouent : Romain Duris, que l'on a vu depuis dans le très bon De battre, mon coeur s'est arrêté (2005) de Jacques Audriard, Cécile de France, Judith Godrèche, que l'on a vue dans le très bon Ridicule (1996) de Patrice Leconte, Audrey Tautou, que l'on a vu dans le très bon Coco avant Chanel (2009) de Anne Fontaine, le très bon Ensemble, c'est tout (2007) de Claude Berri, le bon Un long dimanche de fiançailles (2004) de Jean-Pierre Jeunet et, bien sûr, l'excellent Le fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001) également de JP Jeunet.

Ce film a eu une suite : Les poupées russes. Pour ceux qui veulent se documenter sur Barcelone, il y a même un blog sur le sujet appelé "L'Auberge Espagnole" (http://laubergeespagnole.blog.lemonde.fr/).

Notes recueillies par Allociné au 13/12/2009 :
- Presse : 2,6 étoiles/4
- Spectateurs : 3,1 étoiles/4

Ma note : 3/4 (très bien)
  

dimanche 6 décembre 2009

Le Vilain

Il s’agit du 5ème film réalisé par Albert Dupontel, né en 1964, mais je n’avais vu que Enfermés dehors (sorti en 2006 – ma note : 2/4). Le scénario de Le Vilain (sorti le 25/11/2009) est très original et la prestation de Catherine Frot est excellente. Mais la réalisation est caricaturale, les visages étant souvent filmés en grand angle, en gros plans ou en contre-plongée. C’est juste si nous n’avons pas droit à des scènes filmées en accéléré façon Gérard Oury. Il y a par ailleurs une ressemblance étonnante avec Micmacs à tire-larigot de Jean-Pierre Jeunet, sorti il y a quelques semaines : les mêmes pavillons de banlieue sinistres, les même bricolages mécaniques, et même la présence de Nicolas Marié. Albert Dupontel et Catherine Frot avaient déjà été réunis dans Odette Toulemonde (2007 – ma note : 2/4).

Ma note : 2/4 (bien)

Mise à jour : 26/08/2012.
 

samedi 5 décembre 2009

Fausse piste


James Crumley est un écrivain américain, né en 1939 au Texas et mort en 2008 à Missoula dans le Montana. Il a écrit des polars atypiques dont les héros sont des détectives privés désabusés, alcooliques et toujours au bord de la déprime. Dans Fausse piste (The Wrong Case, 1975), le premier roman de la série qui lui est consacré, Milo Milodragovitch n’a pas envie de travailler mais il ne peut résister à belle rousse qui vient lui demander d’enquêter sur la mort de son petit frère. Ce roman, comme Le dernier baiser (The Last Good Kiss, 1978 - ma note : 2/4), la première enquête du détective C.W. Sughrue, ont la particularité de se passer au milieu des années 70, c’est à dire au temps des babas et des hippies. Cependant, comme ils ont été traduits en français plus récemment (en 1986 pour Le dernier baiser et en 1988 pour Fausse piste), ils sont faciles à lire et paraissent, bizarrement, contemporains. Un site pour les amateurs : Gallimard Folio Policiers. La page de Wikipedia consacrée à James Crumley.
 
Ma note : 2/4 (bien)