... mais l'art est difficile (Philippe Néricault dit Destouches, 1680-1754)
dimanche 19 août 2012
The Dark Knight rises
Il s'agit du 3ème Batman réalisé par Christopher Nolan, après Batman begins (2005, très bien) et The Dark Knight (2008, pas encore vu). On m'a dit qu'il n'était pas nécessaire d'avoir vu le 2 pour voir le 3 mais il a du se passer des choses dans le 2 car Bruce Wayne (Christian Bale) démarre le film en piteux état, avec la tête de fermier du Far West que l'acteur avait dans 3h10 pour Yuma, les rhumatismes en plus... La qualité des films de superhéros repose, comme les cocktails et les gâteaux, sur la présence d'un nombre suffisant d'ingrédients en grande quantité. Rien ne manque à l'appel dans The Dark Knight rises, puisqu'il y a un superhéros surpuissant (les rhumatologues de Gotham font des merveilles) et prêt à tout, un superméchant totalement effrayant (croisement entre Matthias Schoenaerts et Hannibal Lecter), une superhéroïne très sexy mais absolument incontrôlable (Anne Hathaway dans le rôle de Selina Kyle), une beauté difficile à protéger (Marion Cotillard dans le rôle de Miranda Tate), une bombe atomique avec un compte à rebours, des bagarres (pas trop longues) où le sang ne coule pas, et le message politique sous-jacent habituel (les américains sauront se défendre contre les révolutionnaires et les gens venus du désert). S'agissant de Batman, un intérêt supplémentaire est apporté par ses nouveaux véhicules, vraies trouvailles visuelles (sans doute déjà pensés pour les jeux vidéo). Il faut ajouter, pour notre plus grand plaisir, les présences de Gary Oldman, Morgan Freeman, Michael Caine, Matthew Modine, Liam Neeson, ainsi que de Joseph Gordon-Levitt et Cillian Murphy. Plusieurs d'entre eux ont joué dans Inception du même Christopher Nolan. Seul problème du film, mais qui ne suffit pas à dégrader sa note car cela prête plutôt à sourire : la très décevante prestation de Marion Cotillard, qui est habituellement mieux dirigée
- Date de sortie en France : 25/07/2012.
- Voir la page de Wikipedia, très complète, qui parle aussi du drame de la fusillade d'Aurora.
- Voir la page d'Allociné.
Ma note : 3/4 (très bien).
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2 commentaires:
Le film ne montre pas tellement la peur "des gens du désert", selon moi, mais celle de l'anticapitalisme, la fin des classes sociales et de leur statut particulier, ainsi que de l'anarchisme - mais à moindre mesure. Bref, peur que ce qui incarne les EU actuels disparaissent...
Ladybug
Oui, je suis tout à fait d'accord. C'est la peur du terrorisme sous toutes ses formes.
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