jeudi 18 juillet 2013

Pacific Rim

   
L'intérêt du film repose sur la qualité du spectacle. Pendant 2 h 11, il nous en met plein les yeux et plein les oreilles. Cette partie du contrat est remplie à 110 % et j'ai été surpris, en me levant de mon fauteuil à la fin du film (vu en 3D), de ne pas être couvert d'algues et d'étoiles de mer compte tenu de la quantité d'eau de mer que nous avions reçu...

Côté scénario, en revanche, il y a de quoi être déçu. L'histoire et la psychologie des personnages tiennent sur un ticket de métro. La morale est assez militariste. Seuls les deux savants fous apportent un peu d'originalité et de fraîcheur.

Il s'agit d'un film de science-fiction et nous sommes bien entendu prêts à accepter un certain nombre d'invraisemblances. Mais, avec tous les films de superhéros présents sur les écrans depuis des années, nous devrions avoir droit à une évolution des codes. Les scénaristes semblent avoir choisi de rester pour l'essentiel au stade de Godzilla (auquel le film rend, bien sûr, un hommage appuyé), mais à la version de 1954... Par exemple, on se bat avec les poings et on ne pense à utiliser ses armes qu'à la dernière extrémité (ils sont pourtant deux à réfléchir). De façon surprenante, les monstres attaquent la ville où se trouvent justement les robots de défense (ouf !). Enfin, le fait de commander des robots de guerre de façon "neurale" est une idée intéressante mais, dès 1997 (dans "La Paix éternelle"), Joe Haldeman) a eu la bonne idée d'installer les précieux pilotes à distance des machines, afin qu'ils soient hors de danger.

Ma note : 3/4.
  

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